Au sujet des boissons dite « hygiéniques comme la
frênette »
Du Moyen-Age jusqu'à la seconde moitié du vingtième siècle, de
nombreuses épidémies ont été propagées via l'eau des boissons, la
pollution des puis dans les villes en était l'une des principales
causes. C'est pour cette raison que l'on buvait beaucoup de vin en ville
et que celles-ci étaient toutes entourées de vignobles. Par mesure
d'hygiène...
Les hôpitaux et monastères du Moyen-Age étaient les premiers
utilisateurs de vin. Le vin était distribué aux malades pour les
soigner. Ce vin n’avait certainement pas le degré d’alcool de ceux
d’aujourd’hui et titrait autour des 6 % Vol.
Lorsque le vin se fit plus cher et plus rares la bière et toutes
sortes de boissons fermentées à faible teneur en alcool l le
remplacèrent. Les boissons hygiénique étaient ainsi les seules
boissons qui garantissait l'absence de germes pathogènes. En effet les
levures de la fermentation ont la propriété d’inhiber les bactéries
et donc les germes de nombreuses maladies ; l’alcool formé
assurait une certaine conservation. C’est ce que les populations de l’époque
avaient observé empiriquement et qui ne fut mis en évidence qu’à la
fin du XIXe siècle, par les travaux de microscopiques de Pasteur.
En dehors de la frênette il existait de nombreuse autres recettes de
vin de sève de bouleau, de vin d’ortie (ou ortillette), de champagne
de fleurs de sureau, de bières de toutes sortes…
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