Un
homme aimable, sincère, généreux, un homme très humain, compréhensif,
compatissant, un homme vrai et bon, image de la « bonté même »
nous a quittés.
Après
une vie active, une vie riche, une vie épanouissante, une vie exemplaire,
Joseph Gillet est retourné chez le Père.
Joseph
Gillet était un modèle de bienveillance. Nous l’avons tous connu
toujours disposé favorablement envers ceux qu’il rencontrait, envers
ceux qui le visitaient et Dieu sait que Joseph appréciait les visites de
ses amis et connaissances. Il n’existait chez Joseph aucune hostilité
envers quiconque, aucune méchanceté, aucune malveillance mais au
contraire émanait de lui un attrait puissant et une bonté simple qui émerveillait.
Pour
cette richesse de bienveillance, Joseph, merci.
Joseph
Gillet était l’exemple parfait de générosité. La générosité est
cette qualité supérieure qui dispose à donner beaucoup de soi même, à
donner de son temps, à donner le meilleur de soi-même sans rien chercher
en retour. La générosité est ce noble sentiment plein d’humanité qui
porte à se montrer bon, charitable, bienveillant, prêt à pardonner et
à épargner les autres pour vivre en paix avec eux. Toute cette richesse,
tout ce talent, Joseph en disposait abondamment et en usait généreusement
à l’égard de chacun.
Pour
cette générosité tant appréciée, Joseph, merci.
Joseph
Gillet semblait heureux de rendre les autres heureux. A son contact,
chacun se sentait bien, se sentait à l’aise, se sentait en confiance et
était heureux. Peut-être Joseph avait-il lu et surtout retenu la maxime
qui déclare : Rendre heureux rend heureux ». En tout cas, lui,
Joseph, vivait pleinement dans son cœur ce précepte qui lui paraissait
une vérité et un code de vie : « Rendre heureux rend heureux ».
Pour
tout ce bonheur donné et reçu, pour ces moments de bien-être partagé,
pour ces heures de satisfaction réciproque, Joseph, merci.
Il
régnait entre Joseph et Léa une vieille entente toute spontanée mais
vraiment profonde. Joseph et Léa donnaient l’image parfaite du bonheur
et les voir ainsi heureux ensemble, unis et solidaires, complices et
pleins d’estime l’un pour l’autre, cette image gonflait les cœurs
de satisfaction. Quelle douceur entre Joseph et Léa. La vie les voyant
vivre côte à côte comme deux âmes bien nées, améliorées au fil de
la vie comme bonifiées d’avoir vécu longtemps l’un près de
l’autre, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, chacun attaché
au bonheur de l’autre. Que de patience, que de respect, que de pardon,
que de recommencement pour atteindre cet accord parfait, cette harmonie
qui ravissait leurs amis.
Pour
ce exemple de vie de couple, Joseph et Léa, merci.
Joseph
Gillet était vraiment le roi du bon accueil. Qui peut oublier sa façon
amène de recevoir, la figure illuminée d’un sourire, ceux qui
arrivaient. Quel talent dans sa façon de mettre à l’aise, dans sa façon
de semer un brin d’humour dans ses paroles, dans sa façon délicate et
toute simple d’offrir un biscuit, une praline ou un verre de son cher
vin, dans sa façon de partager des moments de vie où fleurissaient
l’amitié, la douceur, l’affection et la vraie sympathie. C’est son
cœur qu’il donnait en accueillant.
Pour
ces leçons d’accueil généreux, Joseph, merci.
Joseph
Gillet était un homme d’humeur égale, d’un caractère le plus
souvent jovial, facile à vivre, donnant l’image du bon vivant plein de
bon sens, rempli d’un savoir faire abondant et varié. Il réussissait
ce qu’il entreprenait. Ne pourrait-on pas dire que lui qui avait reçu
cinq talents, les a fait fructifier et en a rapporté dix et cela un peu
à l’image du bon serviteur de la parabole bien connue.
Un
tout dernier mot pour toi, cher Joseph : Que le Royaume de paix, de
douceur, de générosité qu tu as essayé d’instaurer et que tu as animé
ici-bas, que ce Royaume t’accueille maintenant pour l’éternité et
que le Père éternel t’ouvre tout grands ses bras en te disant :
« Viens chez ton Maître ».
Au
revoir, Joseph, et grand merci.
Y.
P. de la Gilde Brabançonne
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