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Notre
projet de verdurisation de la ville par la vigne est lauréat du
Prix Paul Duvigneaud.
Nous espérons que
les projets que nous avons présentés à ce prix verront leur concrétisation
et faisons appel à tous les acteurs privés ou publics qui nous permettront de
mettre ce projet en oeuvre. N'hésitez pas à nous contacter !
Ces pages vous
tiendront au courant de l'avancée de nos projets, des actions concrètes
réalisées.
PRIX PAUL DUVIGNEAUD 2000-2001
Le Prix Paul Duvigneaud
Le prix Paul
Duvigneaud d'éducation permanente à l'environnement urbain, du nom du
professeur à qui il est dédié, s'inscrit dans le prolongement du travail
d'une vie consacrée à l'écologie urbaine à Bruxelles. Ce prix marque la
volonté de sensibiliser les habitants de cette ville aux conditions de maintien
d'une certaine diversité écologique dans leur région.
Il est organisé par
Inter-Environnement Bruxelles avec le soutien de la Commission communautaire
française (COCOF) et de la société Electrabel. Il est décerné sous le
patronage du Centre Paul Duvigneaud de documentation écologique.
Depuis 1992, neuf
éditions du concours ont permis de décerner de nombreux prix et mis en
lumière le travail d'une quantité d'associations, d'écoles, de comité
d'habitants ... en faveur de l'environnement bruxellois. Que ce soit par le
biais d'une sensibilisation à la nature ou autour de la préservation d'un
écosystème fragile, lors de promenades découvertes ou d'expériences
agricoles, le cadre de ces expériences s'est révélé chaque fois un excellent
vecteur pédagogique et un espace de dialogue enrichissant.
Pourquoi avoir
choisi, cette année, le thème de l'arbre ?
L'arbre est à la
fois une ressource vitale, un garant de santé et d'agrément et un réservoir
de symboles et de rêves.
Au XIXe siècle, les parcs paysagers et les arbres d'alignement ont contribué
à améliorer l'image de la ville.
L'arbre rend l'espace urbain viable, il a un rôle écologique important. Il
assainit l'air et régénère l'oxygène. Il ralentit le ruissellement des eaux.
Il apporte de l'ombre et coupe du vent. Il protège du bruit. II fournit un
habitat aux oiseaux. L'arbre structure aussi l'espace urbain notamment lorsqu ,
il est planté en alignement.
De plus, l'arbre est devenu un facteur essentiel d'un lien avec la nature,
parfois le seul, par le rappel notamment de la succession des saisons. Alors que
les habitants des villes considèrent les arbres d'alignement ou les parcs comme
un dû, leur gestion est à la mesure de leur complexité.
Plusieurs projets
récents de réaménagement de voirie, ou d'espaces publics (avenue du Roi,
Cité Terdelt, boulevard Belgica, avenue du Forum) ont suscité des réactions
très vives.
Ces projets prévoient l'abattage systématique d'arbres souvent centenaires.
Deux justifications : l'espace ne répond plus aux besoins actuels et la
vieillesse ou la maladie des arbres. Comment concilier à la fois la demande des
gestionnaires, souvent légitimes. et le sentiment des habitants tout aussi
justifié ? Comment planter et entretenir les arbres ? Comment concilier les
différentes fonctions de la voirie (suppression de parkings. vitesse
commerciale des transports en commun, place du vélo et du piéton) ?
Les arbres
eux-mêmes produisent des nuisances parfois mal tolérées: trop d'ombre,
lorsqu'il s'agit de grand arbre, trop d'emprise au sol, rejet de sève ou de
fruits, chute de feuilles.
En ville, un arbre
d'alignement sur quatre meurt. Son espérance de vie moyenne en centre ville est
de sept ans. Pour assurer sa croissance, un arbre a besoin de six facteurs: de
l'eau. des nutriments. de la lumière, d'une température, de l'oxygène et du
gaz carbonique en quantités appropriées. L'arbre devra aussi être protégé
des insectes ou des organismes porteurs de maladie.
Le prix Paul
Duvigneaud 2000-2001 proposait de développer un projet autour de l'arbre en
ville. Qu'il soit d'alignement, de coin, de verdurisation de façade ou de parc.
Qu'il s'agisse de le protéger, de le planter ou de le faire découvrir. L'arbre
était entendu comme tout végétalligneux.
Pouvaient être pris en compte :
- les projets de recherche: sur l'entretien des arbres (coupes - élagage), le
choix des espèces, la lutte contre les maladies, les conditions de plantation ;
- les projets de découverte et mise en valeur : création et animation de
circuit-découverte, mise en valeur du maillage vert, et mise en commun d'un
espace privé arboré ( échange entre écoles. . . . ) ;
- les projets de plantation: programme de verdurisaton de façades, programme de
plantation, et aménagement d'un coin entre deux rues.
Le prix récompensera un projet de portée collective, par exemple émanant de
groupes d'associations. à l'exception des professionnels de l'aménagement
(bureaux d'étude, architecte,…).
L'arbre appartient
à chacun des habitants de la ville, aussi le jury du prix souhaitait que la
méthodologie du projet s'appuie sur l'échange, la mise à disposition et le
partage d'espaces verts.
Les lauréats
200-2001
Le jury était
composé de neuf personnes issus d'horizons différents mais directement
concernés par la problématique environnementale. Il s'agit de :
Elianne Berthe de la Commission communautaire commune, Franck Vermoesen de L'Institut
Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement, Nadine Hennaut du Cabinet du
Ministre Gosuin, Geoffroy De Schutter et Luc Degraer représentants de comités
membres d'Inter-Environnement Bruxelles, Arthur Vanderweyen et Maurice Leponce
du Centre Paul Duvigneaud de Documentation Ecologique, Monsieur Bourdrau de l'IGEAT
ainsi que de Philippe Massart de la société Electrabel.
Le jury a choisi les
trois lauréats suivants :
- le Centre d'Etude
et de Promotion des vins de Qualité Artisanale, asbl
rue Geleytsbeek 29 à 1180 Bruxelles
Tél/Fax : 02/374 6034
- Le Comité de
quartier Voltaire
rue des Déménageurs 2 et 10 à 1080 Bruxelles
Tél: 02/411 3097 - Fax : 02/411 1957
- L'Institut Redouté Peiffer
avenue Emile Gryzon 1 à 1070 Bruxelles
Tél: 02/526 75 00 - Fax : 02/52675 07
Projet présenté par Madame F. Gillent. Madame N.Rousseaux et Monsieur D'Ostuni
(Tél direct 02/523 00 55)
Les projets 2000-2001
- le Centre d'Etude
et de Promotion des vins de Qualité Artisanale, asbl
Cette association a pour
projet de promouvoir la culture de la vigne à Bruxelles. Plusieurs citadins ont
déjà tenté l'expérience de ramener un pied de vigne de vacances dans le Sud
et de replanter cette vigne dans leur jardin. Sans grand succès. La réussite
du projet tient dans le choix d'une vigne adaptée à nos climats, souvent en
provenance d'Allemagne ou de Hongrie, et aussi dans le soin apporté à l'
entretien de la plante par la taille.
Grâce au prix, l'asbl souhaite éditer une plaquette sur le sujet. Elle espère
aussi, en partenariat avec une commune ou une association. planter de vignes un
mur didactique où le public pourrait connaître les différentes variétés de
vigne et apprendre à les soigner.
L'association s'inspire de l'exemple de la ville de Lille (Fives) où une
association de vignerons amateurs vinifient leurs raisins, chaque membre ayant
planté quelques pieds et espère, qui sait, créer un réseau de
maîtres-viticulteurs à Bruxelles, rappelant qu'au temps de Charles-Quint.
Bruxelles était une cité vinicole.
Le jury a
particulièrement apprécié ce projet d'introduction de la vigne qui présente
un caractère ouvert (projet non localisé et reproductible dans toute la
Région) et novateur (introduction d'un ligneux qui marque les saisons, qui
demande peu de place…). Le caractère éducatif et collectif du projet est
évident.
Le jury souhaite que le Prix Duvigneaud donne la possibilité aux promoteurs du
projet de se faire connaître par le lancement d'une action concrète (brochure
et plantation d'un mur à vignes).
- Le Comité de
quartier Voltaire
C'est dans le cadre de la réhabilitation et de la rénovation du tissu
urbain de la « trouée du métro, des Etangs noirs au canal » qu'a
été réalisé l'ensemble piétonnier formé par les rues des Déménageurs,
place et rue Wauters-Koeck, rue de la Fonderie ainsi que le parc Bonnevie.
Cette fraction du projet « Rive Gauche » qui a enthousiasmé de
nombreuses personnes lors de son lancement n'est pas terminé. Le manque d '
arbres et de verdurisation est criant.
C'est pour rendre le cadre de vie plus attrayant que les membres du Comité
Voltaire présentent ce « projet d'arborisation. de verdurisation. de
protection des arbres et de pédagogie active qui se veut une contribution
constructive des riverains à l'amélioration d'un cadre de vie en milieu urbain
défavorisé ».
Le comité a déjà organisé une table ronde pour présenter son projet à
l'Institut bruxellois pour la gestion de l'environnement, la maison de quartier
Bonnevie, le service éco-conseil de la commune et la Société régionale de
développement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Grâce au prix, le comité souhaite mettre le projet en valeur et lui offrir une
vitrine qui ne pourra qu'appuyer les démarches déjà entreprises vis-à-vis
des autres acteurs.
Le jury a apprécié ce projet mixte social-aménagement urbain qui allie
réelle motivation et portée collective.
Vu la modicité de la somme attribuée au regard de l'ampleur du projet, le jury
souhaite que le prix soit utilisé pour le cinquième objectif présenté soit
« une action en profondeur et répétée de sensibilisation et de
pédagogie axée sur la qualité de l' environnement de quartier et du cadre de
vie que procure une arborisation et une verdurisation de l'espace
urbain ». Dans ce cadre, le prix pourrait soutenir le volet participatif
(habitants, associatif et institutions) et festif de cet important projet.
- L'Institut
Redouté- Peiffer
Depuis un peu plus de trois ans, des élèves des sections techniques et
professionnelles de l'Institut Redouté-Peiffer participent à des
rencontres-débats avec les pensionnaires du home ainsi que des personnes
retraitées venant d'associations locales. Ce projet, « Ages et
images-rencontre des âges », est subsidié dans le cadre de l'éducation
permanente de la Commission Communautaire Française.
L 'objectif de ces rencontres intergénérationnelles est de recréer par le
choix d'un film à thème un lien social entre les détenteurs de la mémoire
collective et des jeunes.
Les ergothérapeutes, le médiateur, les professeurs et l'animateur de l'asbl
« Libération films » ont fortement contribué à faciliter la
communication et l'échange entre ces différents publics.
Depuis deux ans, les élèves du premier degré ont permis d'étoffer la
convivialité en assurant la distribution régulière de fruits aux
pensionnaires du home.
Grâce à ces deux expériences, de nouvelles idées ont germé et des nouveaux
besoins se sont exprimés afin d'améliorer le cadre de vie des résidents.
Le lieu : la maison de repos du CPAS, le home J. Van Hellemont, situé rue
Puccini n° 22 à 1070 Anderlecht, héberge 209 personnes et offre le couvert
chaque midi dans sa cafétéria à plus de 30 personnes âgées résidant dans
les logements sociaux voisins ainsi qu'à d'autres types de visiteurs. Le home
accueille également des résidents d'autres maisons de repos lors des
animations organisées par la Cocof (« La Guinguette a rouvert ses volets »).
Le personnel soignant, de cuisine et d'entretien est composé de 160 personnes.
L'aménagement envisagé est le patio qui se situe à côté de la cafétéria
où les résidents ainsi que leurs parents viennent se retrouver et se détendre
en été. Ce patio est un lieu central de passage qui permet l'accès aux
différentes ailes du home.
De plus, cet espace. visible également depuis les fenêtres des chambres,
nécessite certains travaux de rafraîchissement .
L'objectif est de revitaliser ce point de passage central, véritable puits de
lumière et de vie.
L'aménagement consiste à apporter dans les quatre parcelles existantes. plus
de couleurs, de senteurs et de formes afin que ce coin de verdure redevienne
agréable et convivial.
Les plantations choisies sont des arbres fruitiers, des arbustes, des
groseilliers et du lierre. Des nominettes confectionnées par les élèves
d'horticulture seront apposées au pied de chaque plantation afin de constituer
un mini arboretum. Un avant-projet d'aménagement sera proposé aux différents
bénéficiaires du projet afin qu'ils se l'approprient.
Outre cette recherche esthétique, les travaux d'aménagement visent à
l'amélioration de l'accessibilité du lieu et des plantations aux seniors,
valides et moins valides.
Il sera également tenu compte de la facilité d'entretien de la réalisation
par les pensionnaires et le préposé aux jardins. Il a également été prévu
un accès direct des cuisines au parterre de plantes condimentaires.
Le jury a apprécié le caractère intergénérationnel du projet et son
caractère émouvant.
Aussi, Madame Duvigneaud a le
plaisir de remettre un chèque de 50.000 francs à l'asbl le Centred'Etude et de
Promotion des vins de Qualité Artisanale et un chèque de 25 000 francs
respectivement au Comité Voltaire et à l'Institut Redouté-Peiffer.
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L'arbre en
ville - Description des projets présentés par CEPvdqa
Il existe une liane arbustive qui donne vie aux
façades des villes et produit même des fruits.
Il s'agit de la vigne. Il est vrai que plusieurs
citadins tentent l'expérience mais ont rarement un résultat concluant. La
raison en est très simple et tient à la méconnaissance de la taille et au
choix de la variété de vigne. Bien souvent la vigne plantée est ramenée de
vacances "dans le sud" mais elle ne pourra s'acclimater chez nous
qu'à condition de profiter de la chaleur d'une serre. D'autres fois, une
jardinerie ou un marché proposera une variété adaptée à notre climat mais
celle-ci ne produira que si elle est correctement protégée contre certaines
maladies. En effet, le blanc oïdium qui enfarine les feuilles, provoque
l'éclatement des raisins avant même leur maturité. Le mildiou, quant à lui,
risque d'entraîner le brunissement des feuilles et le pourrissement des fruits
sous l'action du champignon.
Les vignes plantées dans le jardin de château du parc Tournay-Solvay sont,
malheureusement, exemplaires à cet égard.
Il existe pourtant une réponse à ces deux
problèmes : le choix d'une vigne précoce qui donnera du raisin dès le mois
d'août sur les façades plein sud, et résistante aux maladies. Des variétés
existent, mais sont peu connues. Il s'agit de nouvelles obtentions françaises,
allemandes ou hongroises des années 80 et 90, qui ne sont pas diffusées dans
nos jardineries et sur nos marchés, sans doute par manque d'information des
commerçants.
Notre asbl a plusieurs projets pour promouvoir une
réussite de la culture de la vigne en ville.
Ces projets sont complémentaires et nous y travaillons depuis plusieurs
années.
A. Le premier projet est informatif : l'édition
d'une plaquette ou d'un petit livre (dont le titre annoncé serait "Ma
façade est un vignoble") proposant de planter sa vigne en façade, mais
aussi d'en cultiver en pots, sur les terrasses des appartements. Ce livre sera
une sorte de manuel expliquant comment planter, conduire, tailler, soigner sa
vigne, et conseillant un choix de variétés réussissant avec certitude sous
notre climat, même les années "pourries" et peu ensoleillées.
Ci-joint le brouillon-premier jet de cette plaquette qui donne une idée de son
contenu.
B. Le second projet est didactique, même
pédagogique et nécessite une certaine infrastructure. Il est reproductible en
différents lieux de la ville et est idéalement mené en partenariat avec une
commune ou une association locale : un mur didactique où seraient plantées
différentes variétés de vignes. Nous y organiserions périodiquement des
démonstrations de taille, principalement au printemps; chacun pourrait y
observer le cycle annuel d'une vigne. La dégustation des fruits fin de l'été
permettrait aux amateurs un choix éclairé.
Ce second projet serait relayé par des informations et photos de taille sur le
site internet de notre asbl. Celui-ci propose déjà une pleine page sur les
différentes variétés de vignes à planter sous nos climats, une
ampélographie ("dictionnaire" descriptif des cépages) à usage
septentrional que vous trouverez sur http://www.vignes.be/varvign.htm
Les deux projets s'appuient sur le
savoir-faire et l'expérience d'un vigneron bruxellois amateur, Marc De Brouwer,
cultivant la vigne à Uccle depuis bientôt 15 années. Ce viticulteur a
organisé ou animé des démonstrations et cours de taille dans plusieurs
vignobles en Wallonie (à Trazegnies, Villers-la-Ville, Wavre).
Il nous semble que ces projets, plus particulièrement le second, s'inscrivent
dans le cadre du prix Paul Duvigneaud 2001. La publicité autour des projets
participants au prix pourrait aider notre petite asbl à trouver des partenaires
pour réaliser un ou plusieurs "vignobles-façades" didactiques.
Le Prix Paul Duvigneaud 2001 sera, nous
l'espérons, un catalyseur pour nos projets, un stimulant, une carte de visite
pour rencontrer des futurs partenaires.
A titre d'exemple nous citerons la ville de Lille
(Fives) où une association de vignerons vinifie les raisins des membres
disséminés dans toute la ville, chaque membre ayant planté un ou plusieurs
pieds du cépage choisi (un chardonnay). A plus long terme, après la promotion
de la vigne de table, nous pourrions susciter la création d'une association
similaire à Bruxelles et produire, en communauté, un vin local, par quartier,
par commune, rappelant qu'aux temps de Charles-Quint, Bruxelles était une cité
viticole. Les vignerons citadins formés pourraient, à l'instar des maîtres
composteurs d'aujourd'hui, essaimer dans les différents quartiers.
Réponses aux 6 questions du règlement
a) en
quoi le projet rencontre-t-il la problématique de l’arbre en ville ?
le projet permet d'introduire une liane
arbustive là où l'arbre ne trouve pas suffisamment de place.
b) le projet
a-t-il une valeur scientifique ?
la valeur scientifique du projet est surtout
de l'ordre de la vulgarisation de la culture et de la taille de la vigne. Le
comportement des différentes variétés testées en milieu urbain peut faire
l'objet de diverses études agronomiques. Les vignes à planter sont
sélectionnées en fonction de leur résistance aux maladies cryptogamiques.
Elles font l'objet d'une culture sans recours aux classiques pesticides
viticoles; les occasions de réaliser une culture biologique ne sont pas
légion.
c) en quoi le
projet contribue-t-il à une meilleure intégration de la nature dans le tissu
urbain ?
la vigne en façade donne vie
à la rue. Elle habille, verdurise les constructions avec l'énorme avantage de
prendre peu de place. Par rapport à d'autres plantations de façade, elle offre
la particularité de produire des fruits et d'ainsi exprimer au mieux le rythme
saisonnier dont le citadin n'a plus toujours conscience, la période
végétative s'étalant de mars à octobre-novembre.
d) en quoi le
projet a-t-il valeur d'éducation permanente ?
les cours de taille, les vignes didactiques
sont l'expression de l'aspect éducatif du projet.
e) dans
quelle mesure le projet proposé est-il réalisable ?
le projet est réalisable pour peu qu'une
communauté ou une association locale mette à disposition un mur, des
façades... Nous avons déjà envisagé différents sites (parc Tournay Solvay,
par exemple, mais aussi des clos et murs de services communaux). Ceux-ci étant
publics, nous espérons que la participation au prix Paul Duvigneaud permettra
d'ouvrir des portes...
f) quel délai
estimez-vous nécessaire pour réaliser votre projet ?
Dès qu'un lieu d'implantation est trouvé, la
plantation peut avoir lieu au début du printemps qui suit, le temps de se
procurer les cépages provenant de France, d'Allemagne, ou de Hongrie, le temps
aussi de préparer l'implantation nécessaire.
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