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aux vignobles belges
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La culture de la vigne en Belgique est
une vieille histoire -
Bref historique de notre viticulture et de son renouveau ©
Copyright
: Marc De Brouwer / cepvdqa
La vigne est arrivée dans nos régions au Moyen-âge,
à partir du IXe siècle. Au XIVe et XVe siècle
chaque localité possédait des vignes et les vignobles se situaient à l’intérieur
ou à proximité des murs des villes. Tournai (ville de France à cette époque),
Louvain, Bruxelles, Bruges, Gand, Thuin, Halle, Dinant, Namur, (villes des duchés
Brabant et Comtés de Hainaut, Flandre et Namur) Tongres, Huy, Liège (villes de
la Principauté de Liège) possédaient toutes leurs vignobles dont la toponymie
locale nous a laissé la trace dans les noms de lieux (wijnberg, mont des
vignes, de wijngaard, le vignoble, aux vignes, Vivegnis, Vinalmont, etc.). En ce temps le vin était la seule
boisson hygiénique, c’est-à-dire que les citadins pouvaient boire sans
craindre les épidémies véhiculées par les eaux des puits pollués. Tous les
hôpitaux disposaient de leurs vignobles pour soigner les malades, tout comme
les abbayes avaient les leurs pour leurs hôtes et les membres de la communauté.
Tout comme les Princes et Rois, les grandes communautés religieuses, mieux
organisées, possédaient aussi des vignobles loin de leurs abbayes. Le chapitre
de Nivelles avait ses vignobles sur les bords du Rhin, tout comme le Roy de
France en possédait à Tournay,…
Les conditions
climatiques (petit âge glacière) ont rendu cette culture plus difficile dès
le XVe siècle dans les
situations les moins favorables (dernières archives d’actes de cession de
vignobles à Uccle, par exemple) et pour les mieux exposés au XVIIe
siècle. Seules les régions viticoles aux microclimats favorables ont maintenu
des vignobles vaille que vaille, souvent pour des motifs culturels et de
traditions locales.
La bière dont la
fabrication et la conservation (suite à l’addition de houblon) se sont améliorés
au XVe a ainsi pris peu à peu le dessus comme boisson hygiénique
et supplanté le vin ; des champs d’orge prenant la place des vignobles
les moins bien exposés et des houblonnières, utilisant des échalas comme la
vigne, sur les coteaux les mieux exposés. D’autres cultures maraîchères
rentables qui existaient déjà au sein des vignobles où raisins et légumes
alternaient ont aussi remplacé les ceps de vigne, certaines, telles les fraises
à Wépion ont à leur tour fait la réputation de leur région et se sont
parfois maintenues jusqu’à nos jours.
La situation belge est
celle d’une époque et d’une période climatique, il faut observer que le
paysage viticole de l’Angleterre a suivi une évolution similaire : un
pays viticole avec de nombreux vignobles au moyen-âge qui à la renaissance est
devenu pays de l’ale (bière).
Alors oublions les actes
de guerre de Louis XIV et les Traités de Napoléon (traité des Pyrénées)
auxquels des historiens se recopiant les uns les autres ont attribué la
disparition de nos vignobles. (Une étude de 1994 menée sur les archives de Huy
est explicite au sujet du maintien des vignes pendant le siège de la ville par
les troupes de Louis XIV). Les causes de
la disparition de la vigne en Belgique sont multiples. L'amélioration de la
circulation des marchandises (voies d'eau et routes), l’extension des villes
sur leurs anciens vignobles (transformés en Parc royal à Bruxelles, en
fortifications à Namur, par exemple) et l'industrialisation des anciennes zones
viticoles ont accéléré cette décadence.
Un parallélisme pourrait se faire entre les causes de la disparition de la
vigne à Liège et celles des vignes de Metz en Lorraine qui ont fait l’objet
d’une intéressante étude dans les années 80. Une telle étude historique
sur les causes de la disparition de la vigne à Liège reste à faire.
La vigne a quasiment disparu des régions septentrionales aux XVIIIe
et XIXe siècles. Plusieurs tentatives de reconstitution se déroulées
dans la deuxième moitié du XIXe siècle et encore début 1900 en région
hutoise. vignobles ont échoué En bord de Meuse à Huy, quelques vignobles
se sont difficilement maintenus jusque dans les années vingt.
Mais la Belgique est
devenue célèbre pour ses belles grappes savoureuses de raisins de table. La
culture de la vigne sous verre connut un extraordinaire développement dès la
fin du XIXe et surtout première moitié du XXe siècle au
sud-est de Bruxelles autour de Hoeilaart et Overijse où les champs de verre
remplacèrent les anciens vignobles de la vallée de l’Yse. Mais après la
deuxième guerre mondiale et l'ouverture du marché européen cette industrie
qui connut son apogée vers 1950 périclita et ne se maintient de nos jours que
par la qualité incomparable de ses produits et s'adresse à une clientèle qui
est prête à payer le prix pour une grappe de "Léopold" ou de
"Royal".
La viticulture de plein
air a pris un nouvel élan en Wallonie début des années soixante*. Sans se
connaître alors, à Huy et à Borgloon, deux vignerons plantent leurs premiers
ceps de vignes en 1962. Charles Legot, inspiré par ses amis Bourguignons plante
surtout des vignes de la famille des pinots, Jan Bellefroid est tourné vers les
vignobles allemands et plante 200 pieds de Muller-thurgau (mieux connu sous le
nom de Rivaner) et par la suite d'autres cépages blancs d'outre-Rhin avant de découvrir
son fameux précoce de Looz. A Huy Constant Seba emboîte le pas de Charles
Legot et de nombreux autres vignobles vont renaître dans la cité vigneronne.
Ce mouvement prend de l'ampleur. Plusieurs vignerons plantent de petits
vignobles, principalement à l'aide de plants dit hybrides, résistants aux
maladies mais difficiles à vinifier. Certains, comme Guillaume Moinil, négociant
et important embouteilleur de vins à Trazegnies, tentent l'aventure en 1964 et
plantent 25 ares à Olloy-sur-Viroin. L'association des "Cordeliers de
Saint-Vincent" voit le jour en 1965 avec pour président M. Franz Lebon qui
a planté de nombreux hybrides autour de sa maison à Ransart. Comme lui de
nombreux particuliers plantent alors des hybrides dans leur jardin. Des
microclimats particuliers incitent aussi à la création de vignobles sur les côtes
ensoleillées de Lorraine (Torgny en 1955 et 1986*) ou sur d'anciens terrils
(Chapelle-lez-Herlaimont en 1972), en pleine ville (parc Josaphat à Schaerbeek
en 1975) .
Dans les années septante
le renouveau viticole, façon Bellefroid (c-à-d. avec les cépages blancs
Muller-Thurgau, Sieger, Optima et Ortega), gagne le Brabant flamand, et les
Pays-Bas. Des producteurs de fruits arrachent leurs poiriers et les remplacent
par des vignes de sorte que dans le Hageland, autour de Louvain une ancienne région
viticole s'est recréée dans les années quatre-vingt et a débouché sur
une appellation contrôlée en 1997.
Une première historique en Belgique! La
Hesbaye flamande a emboîté le pas avec l’appellation Haspengauw en 2000.
Le vignoble wallon s'est
aussi enrichi du fruits des études et expériences de Charles Henry (président
des Cordeliers de Saint-vincent jusqu'à son décès en 1993) qui permettent
d'obtenir de bons vins rouges avec des variétés précoces de pinots noirs et
d'autres découvertes. Le charisme de Charles Henry suscita de multiples
vocations (la mienne parmi de nombreuses autres).
* Torgny
est un cas à part. Le "Clos de la Zolette", planté en 1955 donna sa
première vendange en 1959 et a pu éveiller la curiosité des amateurs. Mais le
vin n'était pas élaboré sur place et son origine sujette à toutes les
rumeurs. On ne peut parler de véritable vignoble (et vinification) à Torgny
qu'à partir des plantations à "les fouchères" en 1986.
Mais la viticulture
septentrionale n'en restera pas là car de nouveaux cépages précoces sélectionnés
en Allemagne offrent l'espoir d'une viticulture biologique et de qualité.
L'asbl CEPvdqa teste ces différents cépages dans le vignoble d'Uccle.
Le plus grand vignoble wallon a été planté le 16 avril 2003, Philippe Grafé
a investi dans 25 000 pieds de vignes (du Regent principalement et 9 000 ceps de
5 sortes de blancs, tous interspécifiques issus des nouvelles recherches variétales
du centre de Fribourg en Allemagne) au domaine du Chenoy à Emines, c'est le
premier vignoble de plusieurs hectares de la nouvelle viticulture wallonne.
Plusieurs autres vignobles à vocation commerciale ont aussi été plantés à
Thorembais-Saint-trond, en Thudinie, dans la région montoise et Binchoise où
rappelons-nous que la toponymie du village de Roisin est raisin…
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Tout vigneron rêve que sa région soit la première à
avoir accueilli la vigne. Il s'en suit beaucoup d'enthousiasme et
.... d'erreurs relatives à l'histoire de nos vignobles.
Au niveau de la datation de l'arrivée de la vigne dans nos régions (en
Comté de Flandre, de Hainaut, de Namur, Duché de Brabant, Principauté de
liège, etc., bien avant qu'il soit question de Belgique)
Ainsi on a cru que la vigne était apparue à
Schaerbeek dès le IIIe siècle ou à Amay dès le VIIe siècle.
On a émis de nombreuse hypothèses ( Louis XIV, Napoléon, Traité des
Pyrénées, etc.) pour expliquer la disparition de la vigne à une époque
où on croyait le climat de nos régions stable. On sait qu'il n'en est
rien et que le petit âge glacière, le prix élevé du blé, la bière
houblonnée, puis l'industrialisation ont eu raison de la vigne dans de
nombreuse régions.
Nous travaillons actuellement (été 2020) à rédiger une histoire de la
vigne dans nos régions. Ce travail nécessitera encore quelques années
pour être finalisé, tant il est vaste. Mais des zones d'ombres
s'éclairent, comme celle entre 1945 et 1960 et des recherches récentes
ont permis de combler les chainons manquant ! Le travail est en cours.
L'actualité d'août 2020 nous a amené à une mise au point que vous
lirez ci-dessous :
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La vigne est-elle vraiment apparue
en Belgique au VIIe siècle ?
©
Copyright
: Marc De Brouwer / cepvdqa 2020
Le 18 août dernier, l’animateur de l’émission
L’Agence
tourismes
de la RTBF
faisait remonter les premiers vignobles de Belgique au VIIe
siècle, à Amay, alors que mes nombreuses lectures et recherches
situaient leur apparition au IXe
siècle. Titillé par cette date alors que j’ai en chantier l’écriture
d’un livre sur l’histoire de la viticulture belge, je me suis penché sur
la question et vous livre mes réflexions ci-dessous.
La date à laquelle les premiers vignobles sont apparus en Belgique
est sujette à discussion. Si anciennes communautés monastiques se sont
implantées dans la seconde moitié du VIIe siècle, sous l’époque
mérovingienne, des auteurs établissent des liens avec la culture de la
vigne à la même époque dans nos régions.
On sait que la vigne était largement cultivée sur les bords du Rhin
dès le VIIIe siècle et même datent du IV e
siècle
en Ile de France (Paris). Mais aucune preuve sérieuse ne permet qu’elle
était déjà présente en Belgique à la même époque. Ce n’est pas exclu,
mais impossible à vérifier.
On est par contre certain que des vignobles existaient à Gand, Liège
et Huy au début du IXe siècle. Mais quelques auteurs la font remonter au
VIIe siècle. Cependant aucune trace historique pendant les 200 ans qui
séparent ces deux siècles. Etonnant ?
Je mets personnellement en doute l’affirmation selon laquelle la
vigne est apparue à Amay au VIIe siècle. Plusieurs auteurs des bords de
Meuse, principalement hutois, ont fait leur cette affirmation. La
première date citée par Halkin dans son « Etude historique sur la
culture de la vigne en Belgique » de 1895 relève la première mention de
vignes à Amay en 1313 !
L’origine de cette affirmation qui n’est en réalité qu’une hypothèse
due à l’enthousiasme des auteurs de
Huy La cité
vigneronne,
livre publié en 1992 à l’occasion des manifestations
L’été du
vignoble mosan.
Jacques Willems (fondateur du Cercle Archéologique Hesbaye-Condroz en
1961 à Amay) et Jean-Marie Plancq sont les deux auteurs à l’origine de
cette affirmation à mettre en lien avec la découverte du sarcophage de
Sancta Chorodata (Sainte Ode) par leur cercle en 1977. L’historien
Jacques Stiennon professeur d’histoire et d’histoire de l’art à l’ULG et
membre de l’Académie Royale de Belgique a publié en 1979 une
communication à ce sujet.
Ce texte a été interprété comme si Adalgisel-Grimo avait légué à la
collégiale d'Amay des vignobles qu'il possède à Amay. L’erreur vient
d’une interprétation d’un texte testamentaire de 634 (testament d'Adalgisel-Grimo)
cité par Stiennon 1
:
«
Vineas ad Lesuram quas de basilica dommi Maximini Ireverrense sub
usufrutuario possessi necnon et dommi lorqii m Amanio constructa, ubi
amita mea requiescit. Exinde similiter sub usu vineas possidi, post
transitum vero meum ad hast li cas ipsas reverlantw…. »
dont il donne
la traduction française suivante :
«Quant aux
vignobles de Lieser que j’ai possédés en usufruit de Saint-Maximin de
Trêves et aux vignobles que pareillement j’ai possédés en usufruit de la
basilique de Saint-Georges à Amay, où ma tante est enterrée, qu’ils
retournent à ces deux églises après ma mort.
Sa tante
serait
Sainte-Chrodoara ( Sainte-Ode). »
1
Stiennon Jacques. Le sarcopharge de Sancta Chrodoara à Saint-Georges
d'Amay. Essai d'interprétation d'une découverte exceptionnelle. P.18 in:
Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 123ᵉ année, N. 1, 1979. pp.10-31;doi : https://doi.org/10.3406/crai.1979.13555https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1979_num_123_1_13555
Dans sa communication de vingt pages, Jacques Stiennon ne fait aucune
mention de la localisation des deux vignobles cités dans ce testament et
n’est pas à l’origine de l’interprétation selon laquelle le vignoble que
possède la Basilique serait situé à Amay. Il conclut pour sa part que ce
texte est utile pour la datation du sarcophage.
Ce texte indique bien une donation de vignobles propriété de la
Basilique d’Amay (sans doute sur la Lieser en Moselle où le
testamentaire en possède déjà) mais aucun autre acte d’acquisition, de
vente ou de succession antérieur ou postérieur ne mentionne de vignoble
à Amay et ne permet de confirmer la possession d’un vignoble existant en
bord de Meuse.
C’est un peu ténu pour affirmer sur base de ce seul et unique texte,
interprétable et sans recoupement possible, que la vigne était déjà
cultivée à Amay au VII e
siècle.
Mais je peux comprendre l’enthousiasme d’historiens amateurs locaux,
comme Jacques Willems, 2
et de
Jean-Marie Plancq3
qui défendent
ce point de vue. L’enthousiasme peut engendrer des croyances…
2
Willems interprète le texte avec son enthousiasme : «
Personnage
important du royaume d’Austrasie, Adalgise- Grimo, dans son testament
rédigé en 634, fait donation à la basilique d'Amay des vignobles qu'il
possède dans cette même localité » in Huy cité viticole p. 25 (1992)
3
JM Plancq fusionne des traductions de textes latins pour en tirer que :
« quant aux vignobles de Lieser que j'ai possédés en usufruit de
Saint-Maximin de Trèves et aux vignobles que pareillement j'ai possédés
en usufruit de la Basilique de Saint-Georges à Amay, où ma tante est
enterrée, qu'lls retournent à ces deux églises après ma mort.» et
d’écrire plus loin : « Ne peut-on imaginer que Chrodoara et son
entourage aient fait planter la vigne à Amay, à la fin du VI' siècle ou
au début du VII' siècle, pour subvenir aux besoins en vin de l'église et
de la communauté religieuse locales qui venaient d'y être instituées?
Une partie de ce vignoble aurait ensuite été léguée en usufruit par
Chrodoara à son neveu Adalgisel-Grimo qui, à sa mort, aurait restitué le
bien à l'église d'Amay. » in Huy cité viticole p. 31 (1992)
4
Chronique de Saint-Hubert dite Cantatorium,
nouvelle éd.
par K. HANQUET, Bruxelles, 1906, pp. 13-14. Cité par Chaineux (1981)
5
Pertz, Monumenta Germanioe Historica, t. VIII, p. 571. Cité par Halkin
(1895)
6
Chartes de l'abbaye Saint-Pierre, p. 17. Cité par Halkin (1895)
Le problème de fond est qu’aucun autre document historique connu ne
relève de vignoble à Amay entre 634
et 1313 !
Peut-on se baser sur la seule intuition de férus d’histoire locale ?
Ce qui est par contre certain c’est que la vigne est implantée en
bord de Meuse au IXe siècle, dès 817 dans le quartier nord de Liège ( Vineam
unam cum manso ad se pertinente in territorio Leodiensis nuncupato
vingnis cum omnibus appenditiis suis.)4
et à
Huy, de même en 817 (Vineas tres in castro Hoii.)5.
Pour être complet la plus vieille mention relative à la vigne en
Belgique concerne Gand en 815 (Vignoble situé sous l'abbaye
Saint-Pierre. Van Lokeren)6
Personnellement, je ne crois donc pas à cette arrivée précoce de la
viticulture dans nos régions. Mais d’autres sources historiques,
actuellement non connues, pourraient remettre cette discussion sur le
tapis…
A suivre ?
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[ présentation ]
Des
étudiants ayant
réalisé des mémoires ou travaux de fin d'études sur le thème de la vigne en Belgique, nous
les mettons à disposition soit en les hébergeant sur notre site, soit en
vous proposant des liens vers leur propre site :
TFE de
Guillaume Kesse (fin
de secondaires 2006)
Les vins en Belgique
(29 p.)
Mémoire de sciences géographiques de Simon Charlier (ULG 2007) :
Le
redéveloppement de la vigne en Wallonie et en Région bruxelloise
(154 p.)
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Des précisions
historiques concernant la viticulture hutoise sur le site de la viticole de Huy
Un livre concernant l'histoire de la viticulture sur les côtes de
Meuse est en préparation. Si vous disposez d'informations inédites ou
voulez simplement contacter l'auteur Guy Durieux envoyez-lui un courriel |
La Wallonie compte aujourd'hui plusieurs petits vignobles d'amateurs disséminés partout en Wallonie et quelques
plus grands à Emines, Torgny, Trazegnies, Huy, etc.
Pour vous permettre de produire un vin blanc
de qualité, ce site héberge un dossier de 25 pages sur la vinification en blanc des
raisins récoltés en régions septentrionales. Un dossier qui s'adresse autant aux vinificateurs débutants qu'aux plus chevronnés
qui y trouveront trucs et astuces inédits
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souhaitent faire découvrir leur passion sont les bienvenus dans ces pages où un
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d'hébergement leur est offert. Qu'ils prennent contact avec cepvdqa@gmail.com
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cepvdqa a.s.b.l. rue Frégette, 1 6470 Rance tél
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